INVESTISSEMENT : PARIS REGNE EN MAITRE

Publié le par FRITIH Mouffak

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Pour la deuxième année consécutive, Paris devance Londres dans le cœur des investisseurs immobiliers. La dernière livrée du rapport « Emerging Trends in Real Estate Europe 2006 », publiée par ULI (Urban Land Institute) et PriceWaterhouseCoopers, souligne que Paris demeure le marché immobilier le plus « lucratif », aux yeux de 250 professionnels du secteur. Paris devance Londres, Helsinki, Madrid et Barcelone. « Au sein de cet environnement immobilier riche en capital et pauvre en produit, la ville de Paris obtient les meilleures notes pour sa taille et ses disponibilités de trésorerie. Cependant, cet enthousiasme pour Paris a fait grimper les prix et dégringoler les rendements, conduisant certains investisseurs à se tourner vers d’autres villes françaises telles que Lyon pour y trouver des opportunités d’investissement », analysent les auteurs du rapport.
L’an passé, la région parisienne s’est distinguée par un nouveau record en matière d’investissement, avec 11,6 milliards d’€ de volume d’engagement en immobilier d'entreprise, selon les premiers chiffres d’Immostat. Le bureau a représenté à lui seul 9,81 milliards d’€, devant le commerce (987 M€), la logistique (532 M€) et les locaux d’activités (303 M€). « Le montant des investissements réalisés est directement lié au flux de produits offerts, lesquels rencontrent presque toujours de nombreux investisseurs prêts à acquérir et à surenchérir », souligne Atisreal Auguste-Thouard. Cette surabondance de capitaux entraîne une hausse des prix et une chute des taux de rendement qui ne manque pas d’inquiéter les professionnels. Au point que certains parlent de « visage exubérant » du marché de l’investissement. « Une bulle s’est formée. Les réflexes prudentiels nécessitent d’être à nouveau mis en oeuvre », estime Jean-Michel Ciuch, directeur des études et des expertises du Crédit foncier. Les commercialisateurs sont moins directs…
Il est vrai que les perspectives sont loin d’être sombres. Tous les acteurs s’attendent à une année 2006 particulièrement active en investissement. Au moins pour deux raisons. D’une part, les conseils notent une amélioration du marché locatif des bureaux qui a montré des premiers signes positifs, avec notamment une première hausse des loyers faciaux dans les quartiers d’affaires traditionnels. De l’autre, le contexte financier devrait rester porteur. « La poursuite attendue de la hausse du taux directeur de la BCE, qui pourrait atteindre 2,50 ou 2,75% fin 2006, ne sera pas suffisante pour ralentir significativement l’utilisation de l’effet de levier pour financer des achats immobiliers », affirme-t-on chez Atisreal Auguste-Thouard

Publié dans News immobilieres

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