Vinci veut être observateur sur Eurotunnel et acteur sur Amec Spie
Le président de Vinci Antoine Zacharias entend uniquement jouer un rôle dans l'"observation du contrôle de la gestion" d'Eurotunnel, sans prendre part à la restructuration de la dette de l'opérateur du tunnel sous la Manche. Sur le dossier Amec Spie en revanche, Vinci espère remporter la mise face à son rival Eiffage.
"Avoir un poste d'observation sur Eurotunnel en payant fort peu et en ne prenant aucun risque ne nous paraît pas inintéressant" a déclaré M.Zacharias.
"Si nous devions rentrer dans un dispositif qui comporte un investissement, cet investissement serait de facto limité à quelques dizaines de millions d'euros" a-t-il insisté affirmant que le problème de la dette d'Eurotunnel n'est pas "notre problème à nous, c'est celui de Macquarie et Goldman Sachs", les deux banques engagées dans des discussion avec Eurotunnel sur la restructuration de sa dette de plus de 9 milliards d'euros.
"Nous n'avons pas envie d'engager beaucoup d'argent dans cette opération car c'est un combat qui, d'une certaine façon, nous dépasse" a ajouté le président de Vinci.
Le groupe avait indiqué samedi qu'il avait été approché par "des opérateurs financiers qui ébauchent des schémas de refinancement de la dette" pour étudier avec lui "un rôle de conseil dans l'exploitation et les opérations de concession" mais qu'"aucun engagement" n'était "pris à ce jour".
Selon Les Echos, la renégociation de la dette d'Eurotunnel pourrait s'articuler autour d'un outil financier hybride grâce auquel les banques Goldman Sachs et Macquarie pourraient se substituer aux créanciers secondaires. Eurotunnel a confirmé lundi qu'il négociait avec ces banques.
Concernant Amec Spie, "Vinci a été préqualifié" a déclaré M. Zacharias en ajoutant "maintenant nous allons entrer dans les détails".
Le résultat de l'offre sera connu le 2 juin, a-t-il précisé, faisant valoir la complémentarité que représente Amec Spie pour Vinci. "Amec Spie, et d'autres rapprochements nous intéressent et nous sommes en train d'y travailler", a-t-il précisé.
Les candidats au rachat de la filiale du groupe britannique Amec devaient déposer leurs offres avant la fin avril.
Outre Vinci, le groupe de BTP Eiffage s'était déclaré candidat au rachat.
Plusieurs sociétés d'investissements auraient également fait part de leur intérêt, parmi lesquelles PAI Partners, Wendel Investissement, Cinven et CDC Entreprises, avait indiqué fin avril une source proche du dossier.
"Avoir un poste d'observation sur Eurotunnel en payant fort peu et en ne prenant aucun risque ne nous paraît pas inintéressant" a déclaré M.Zacharias.
"Si nous devions rentrer dans un dispositif qui comporte un investissement, cet investissement serait de facto limité à quelques dizaines de millions d'euros" a-t-il insisté affirmant que le problème de la dette d'Eurotunnel n'est pas "notre problème à nous, c'est celui de Macquarie et Goldman Sachs", les deux banques engagées dans des discussion avec Eurotunnel sur la restructuration de sa dette de plus de 9 milliards d'euros.
"Nous n'avons pas envie d'engager beaucoup d'argent dans cette opération car c'est un combat qui, d'une certaine façon, nous dépasse" a ajouté le président de Vinci.
Le groupe avait indiqué samedi qu'il avait été approché par "des opérateurs financiers qui ébauchent des schémas de refinancement de la dette" pour étudier avec lui "un rôle de conseil dans l'exploitation et les opérations de concession" mais qu'"aucun engagement" n'était "pris à ce jour".
Selon Les Echos, la renégociation de la dette d'Eurotunnel pourrait s'articuler autour d'un outil financier hybride grâce auquel les banques Goldman Sachs et Macquarie pourraient se substituer aux créanciers secondaires. Eurotunnel a confirmé lundi qu'il négociait avec ces banques.
Concernant Amec Spie, "Vinci a été préqualifié" a déclaré M. Zacharias en ajoutant "maintenant nous allons entrer dans les détails".
Le résultat de l'offre sera connu le 2 juin, a-t-il précisé, faisant valoir la complémentarité que représente Amec Spie pour Vinci. "Amec Spie, et d'autres rapprochements nous intéressent et nous sommes en train d'y travailler", a-t-il précisé.
Les candidats au rachat de la filiale du groupe britannique Amec devaient déposer leurs offres avant la fin avril.
Outre Vinci, le groupe de BTP Eiffage s'était déclaré candidat au rachat.
Plusieurs sociétés d'investissements auraient également fait part de leur intérêt, parmi lesquelles PAI Partners, Wendel Investissement, Cinven et CDC Entreprises, avait indiqué fin avril une source proche du dossier.