Après la maison, la Fondation bâtiment-énergie se penche sur les bureaux

Publié le par FRITIH Mouffak

Cette fondation unique dans le secteur de la construction va soutenir trois projets permettant d’améliorer les performances énergétiques des maisons existantes. Elle lance par ailleurs son second appel à projets sur "la maîtrise de l’énergie, le recours aux énergies renouvelables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments de bureaux".

Sur les 31 dossier reçus, le jury présidé par Jean-Paul Dallaporta, Directeur de l’action territoriale à l’ANAH en a retenu d’abord six, puis finalement trois.
Ces trois projets proposent un éventail de solutions techniques permettant d’améliorer fortement les performances énergétiques des maisons anciennes dans l'objectif de réduire par quatre les émissions de gaz à effet de serre, qui leur sont associées. Tous veulent créer un nouveau métier : "améliorateurs de logement".
C’est le cas, par exemple, de la Compagnie des Architecteurs dont le projet (ADELIE, comme Améliorations des maisons individuelles existantes dans la perspective du "facteur 4") consiste à créer un réseau d’améliorateurs de logements sur la base de la mutualisation. Le projet prévoit le retour d’expérience sur une trentaine d’opérations réalisées, l’édition de fiches techniques, la rédaction d’un guide d’aide aux "améliorateurs" ainsi que des actions de formation vers les entreprises appelées à intervenir. "Nous devrions pouvoir initier un mouvement profond de travaux réhabilitation capable de relever le défi du facteur 4 : 30 maisons sur 3 ans seront rénovées pour initier ce mouvement, entraîner d’autres acteurs, fournir une démarche opérationnelle" explique Jean-Pierre Bosquet, président des Architecteurs.

Un autre réseau national a reçu le soutien de la fondation, celui de Phenix Evolution, la filiale de Geoxia chargée de rénover le parc des maisons Phénix. L’entreprise, qui réalise 4.000 opérations par an, travaille à la mise au point "d’Outils d’aide à la Décision pour les Maisons Individuelles Réhabilitées en facteur 4" : c’est le projet ODMIR 4.
"Ce projet vise à transférer des actions de recherche vers le terrain" explique Gérard Le Flohic, son responsable. Ces actions vont d’une évaluation des besoins et des solutions de réhabilitation, à la mise au point de packs de rénovation associant à la fois des technologiques classiques (pompes à chaleur...) et des technologies très innovantes (systèmes solaires, micro-cogénération...) en travaillant sur la cohérence de leur assemblage.
Comme pour les Architecteurs, ce projet vise à impliquer les propriétaires en les aidant dans leur prise de décision grâce à des logiciels dédiés.

Enfin, le troisième projet – MITECH- propose une remise à niveau énergétique des maisons construites entre 1945 et 1970. Ces maisons, qui représentent un parc de 4,5 millions d’unités, possèdent des traits communs et peuvent être largement "soignées" avec une isolation par l’extérieur. "Notre projet est organisé autour du traitement de l’enveloppe pour les amener à un niveau de déperditions, par transmission et renouvellement d’air, au moins égal à celui exigé par la réglementation actuelle" explique Jean-Pierre Loustau (TBC), responsable du projet.
Des études techniques seront réalisées sur six ouvrages (murs, baies, toitures, ponts thermiques, ventilation et énergie solaire) selon un même schéma et conduiront à la fourniture d’un catalogue de solutions qui pourront être proposées par les industriels du consortium (Parexlanko, STO, Aldes, Schüco, Arcelor, Carea, Protektor, Croisées-Plast).
Ce consortium, qui a la Capeb pour partenaire, fournira un guide pour les propriétaires et pour les professionnels, ainsi qu’un outil d’évaluation des performances de la maison traitée.
"L’enjeu n’est pas purement énergétique. Il vise aussi à améliorer la valeur d’usage par une requalification architecturale" fait remarquer l’architecte François Pélegrin qui participe au projet au titre de l’UNSFA.

En sélectionnant ces trois projets, dont deux sont pilotés par des réseaux nationaux, la fondation a voulu miser sur l’efficacité.
Il faut reconnaître qu’il y a urgence. La réhabilitation des maisons individuelles existantes, qui représente 13,7 millions de logements, est un enjeu majeur et les solutions disponibles sur le marché sont encore rares.
Pour mener à bien leur projet, les trois équipes de recherche se partageront un enveloppe globale de 1,5 millions d’euros.
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E
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