2 - CONDITIONS DE MISE EN PLACE

Publié le par FRITIH Mouffak


2.1 - Définir de manière globale une méthode d’approche, un planning, les données théoriques du chapitre 1 en les adaptant à la situation concrète et précise


2.2 - Informer l’ensemble de l’entreprise, de la collectivité, de l’organisme, expliquer les ambitions, les objectifs


2.3 - Mettre en place une formation des intervenants directs internes. La gestion technique du patrimoine est une discipline nouvelle nécessitant : méthode, rigueur, connaissances spécifiques


2.4     - Rechercher, définir, choisir des outils d’aide à la gestion si nécessaire
(GTPAO : Gestion Technique de Patrimoine Assisté par Ordinateur,
 GMAO Gestion de la Maintenance Assistée par ordinateur)

- conditions générales du choix
. importance du type de patrimoine et des équipements
. prise en compte des moyens existants
. prise en compte des données existantes
. compétence des futurs utilisateurs


2.5 - Rechercher en interne ou recruter si nécessaire les techniciens spécialisés


2.6 - Mettre en place un groupe pilote pour tester méthodes et outils avant la généralisation à l’ensemble du patrimoine


COMMENTAIRES

2.1 - Généralités
La mise en place d’une gestion technique n’est pas une opération neutre et gratuite dans une entreprise une collectivité ou un organisme qui ne gère pas son patrimoine ou qui veut améliorer sa gestion.
Après avoir bien rappelé les objectifs et les avoir fait validé par l’autorité de gestion, il faut faire une approche globale avec méthode, délais, moyens globaux nécessaires.
Ce type d’approche est relativement facile à réaliser par un expert à partir d’un audit général de la situation existante

2.2 - Information des utilisateurs du patrimoine
Les différents audits, relevés, examens ne peuvent être réalisés dans de bonnes conditions si les utilisateurs ne sont pas informés, sensibilisés et disposés à apporter leurs concours.
Il faut expliquer les objectifs,  les améliorations prévues et les économies éventuelles recherchées.
Si une externalisation est prévue initialement, faire une information et une explication. Pour réussir il faut une implication forte de la direction.

2.3 - Formation des intervenants directs
Il s’agit d’une phase capitale de la réussite d’une opération de gestion technique. Attention surtout à ne pas faire une confusion entre la maîtrise d’œuvre et la gestion technique, il s’agit de deux domaines complémentaires certes, mais très différents.
Il faut faire former les intervenants futurs soit par des stages dans des organismes spécialisés, (pour traiter la pathologie, les gammes de maintenance, les éléments économiques etc...) faire intervenir un expert en interne soit si l'effectif le permet .

2.4 - Les outils d’aide à la gestion
Faire une recherche des outils existants sur le marché, étudier leur adaptation possible à la situation rencontrée, toujours rechercher à utiliser des données existantes c’est une source d’économie importante.
Avoir à l’esprit qu’un logiciel d’aide à la gestion n’est qu’une commode vide dont tous les tiroirs sont à remplir pour la rendre opérationnelle. Donner la préférence à des systèmes ouverts permettant d’utiliser des données existantes et des compléments ultérieurs. Attention à la quantité des données, un système comportant trop de données ne sera pas mis à jour et sera rapidement inutilisable. De plus se méfier des logiciels "bons à tout". Prévoir un dispositif de mise à jour permanente des données.

2.5 - Les compétences humaines nécessaires
La méthode et les outils les normes aussi bons soient-ils ne suffisent pas pour obtenir des résultats, il faut des hommes formés et surtout motivés. L’accumulation de diplôme n’est pas un critère dans la spécialité, d’ailleurs il n’en existe qu’un, celui délivré par l’université d’Angers. Il faut des hommes ayant l’esprit GESTION TECHNIQUE. La recherche interne peut être complétée par l'embauchage de bons techniciens. Cette formule est quelquefois intéressante car elle bouscule les habitudes.

2.6 - Test préalable
Il est prudent de ne pas généraliser une méthode à l’ensemble d’un patrimoine sans avoir testé sa pertinence et son efficacité par un test sur une partie significative du patrimoine.
Le groupe pilote peut être constitué par le conseil extérieur et un ou plusieurs techniciens internes qui seraient ultérieurement affectés à la gestion.

Publié dans Facility-management

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