Énergie : Consommer mieux

Publié le par FRITIH Mouffak

Comment peut-on générer de 15 à 20% de réduction des consommations énergétiques simplement en

 

optimisant ses consommations? Explications. Prenons un bâtiment de référence construit en 1994,

 

composé de quatre ailes articulées autour d’un atrium, lui-même utilisé comme cafétéria. L’immeuble

 

compte trois niveaux hors sol pour un total d’environ 4.900m2 de paysagers, de bureaux cellulaires et de

 

salles de réunion. Le bâtiment compte également deux niveaux de sous-sol affectés au parking et au

 

stockage des archives. Il accueille quotidiennement 230 personnes. Comment en améliorer les

 

performances énergétiques et réduire d’autant les coûts?

 

 

Les mesures d’optimisation

 

• Arrêter la climatisation de l’atrium la nuit et les week-ends. Résultat ? Immédiat : une économie de

 

plus de 50% du gaz nécessaire au chauffage de l’air pulsé, sans diminution de confort.

 

• Éteindre l’éclairage automatique une fois par jour. L’éclairage artificiel est souvent superflu en milieu de

 

journée, surtout au printemps ou en été. Laissez vos collaborateurs travailler à la lumière naturelle et

 

rallumer les luminaires quand ils l’estiment nécessaire.

 

• Adapter la durée de fonctionnement des équipements aux réalités du terrain. Dans bon nombre

 

de bâtiments de bureaux, l’éclairage, l’air conditionné et bien d’autres équipements gourmands en énergie

 

se mettent en route dès 7h du matin… pour s’éteindre parfois 12 heures plus tard.

 

• Diminuer la température de nuit. Pourquoi chauffer inutilement vos locaux la nuit? Vous pouvez, par

 

exemple, passer de 16°C à 12°C sans le moindre problème. Et c’est jusqu’à 20% d’économie que vous

 

réaliserez sur l’énergie nécessaire au chauffage!

 

• Réduire le débit de ventilation hygiénique dans les bureaux. Le RGPT (règlement général pour la

 

protection du travail) impose un débit minimum. Une norme très stricte qu’il est inutile de dépasser.

 

À la clef? De nettes économies de gaz nécessaire au chauffage de l’air pulsé.

 

• Diminuer le niveau d’humidification de l’air pulsé dans l’atrium.

 

 

Les gains obtenus

 

On le voit, mettre en oeuvre ces quelques mesures n’a rien de compliqué et n’exigent pas d’investissements spécifiques. Elles se traduisent pourtant, dans notre exemple, par une économie de 11% sur l’électricité et de 24% sur le chauffage. Sans un euro investi. Un tel return laisse rêveur!

 

Publié dans Energie

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